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Les pyramides regardent les étoiles

  • Photo du rédacteur: Maîtriser Ses Pensées
    Maîtriser Ses Pensées
  • 15 août 2020
  • 8 min de lecture

Dernière mise à jour : 15 déc. 2023





Il est bien connu que des sites anciens ont été construits de façon à être alignés avec le soleil.


L'exemple le plus connu est celui de Stonehenge en Angleterre dont les pierre sont alignées avec le soleil aux équinoxes et aux solstices. Au solstice d'été par exemple, c'est-à-dire le jour le plus long de l'année, les premiers rayons du soleil brillent en plein centre de cette enceinte circulaire.


La coïncidence est difficile à croire, et il semble plutôt que les bâtisseurs de Stonehenge ont délibéremment construit leurs édifices de pierre en rapport avec les astres solaires.


Le hasard s'éloigne encore plus lorsqu'on sait que les mêmes phénomènes se produisent pour les alignements de Carnac en Bretagne, les lignes de Nazca au Pérou ou encore le formidable site mégalithique en Turquie nommé Gobekli Tepe...


Les pyramides d'Egypte possèdent les mêmes propriétés, comme si ses bâtisseurs étaient issus de la même civilisation ou qu'ils possédaient les mêmes savoirs que ceux de Stonehenge et des autres ouvrages de l'ère du mégalithe partout dans le monde...


Concernant les pyramides égyptiennes, un ingénieur civil nommé Robert Bauval, est à l'origine de la "théorie de la constellation d'Orion" depuis 1994. A l'aide de mesures astronomiques, il a démontré comment les 3 pyramides sont orientées en miroir, à un tout petit décalage près, sur les étoiles de la constellation d'Orion. Il montre aussi que l'intérieur de la pyramide de Khéops est orientée vers d'autres étoiles. Le conduit sud de la chambre du roi pointe sur le Baudrier de la constellation d'Orion, le conduit nord pointe vers l’étoile polaire de l’époque (alpha Draconis) et le conduit sud de la chambre de la reine pointe sur l’étoile Sirius.


La complexité incroyable du complexe de Gizeh livre aussi quelques-uns de ses nombreux mystères.


Explications...



Les trois plus grandes et plus célèbres des pyramides d'Égypte nommées Khéops, Khéphren et Mykérinos, se trouvent sur la nécropole de Gizeh, face à la vieille ville du Caire.

Carte des pyramides sur le complexe de Gizeh :


La théorie de la corrélation d’Orion est une théorie proposée par certains égyptologues ou archéo-astronomes amateurs (comme l’ingénieur civil Robert Bauval), selon laquelle il existerait une corrélation entre la position des trois pyramides de la nécropole de Gizeh (pyramide de Kheops, pyramide de Khéphren, pyramide de Mykérinos) et les trois étoiles centrales de la constellation d’Orion (σ Orionis, Bellatrix ou γ Orionis).

Qu’est-ce que la constellation d’Orion ?

Rappelons tout d’abord ce qu’est une constellation. Il ne s’agit pas d’un terme scientifique mais d’une notion pratique qui a permis aux hommes, depuis les temps anciens, de se repérer dans le ciel en donnant aux astres des formes reconnaissables tracées à l’aide de lignes imaginaires.


Les douze signes du zodiaque et la constellation de la grande Ourse figurent parmi les plus connues et sont des notions mentionnées dans nos vies quotidiennes.


Une constellation est un groupe d'étoiles voisines sur la sphère céleste, présentant une figure conventionnelle déterminée, à laquelle on a donné un nom particulier ; c'est aussi une région du ciel conventionnellement délimitée qui inclut ce groupe d'étoiles.


Ses 7 étoiles les plus brillantes forment un nœud papillon (ou un sablier) sont facilement identifiables. Elles sont les plus brillantes du ciel nocturne et dominent la voute céleste tout au long des mois d'hiver en Europe.


Vue téléscopique de la constellation d'Orion:


Le corps d'Orion est marqué par les quatre étoiles les plus brillantes qui sont, dans le sens des aiguilles d'une montre, Rigel (β Ori), Saïph (κ Ori), Bételgeuse (α Ori) et Bellatrix (γ Ori).


Au centre du corps, trois étoiles (δ à l'ouest, ε au centre et ζ à l'est) forment un astérisme immédiatement reconnaissable puisque triplement remarquable : les étoiles sont quasi parfaitement alignées et équidistantes avec une erreur de 3 % par rapport aux dimensions de l’astérisme. Ces trois étoiles forment ce qu’on appelle la « ceinture d’Orion » ou encore le « baudrier d’Orion ».


Orion contient certaines des étoiles les plus intéressantes du ciel profond. L'étoile de couleur rouge vif qui marque le coin supérieur gauche s'appelle Betelgeuse. C'est une énorme étoile géante rouge à environ 650 années-lumière. Elle est si grande que si on devait la placer là où se trouve notre Soleil, son bord extérieur serait à mi-chemin entre Mars et Jupiter. Elle est devenue aussi grande parce qu'elle est proche de la fin de sa vie. Les scientifiques pensent qu'elle explosera en tant que supernova à tout moment. En fait, elle a peut-être déjà explosé et comme elle est à 650 années-lumière, nous attendons juste que la lumière arrive jusqu’à nous.



Un des faits remarques de la constellation d’Orion est qu’en prolongeant la ligne de la Ceinture au sud-ouest, on trouve l’étoile Sirius (α Canis Majoris) et au nord-est, on trouve l’étoile Aldébaran (α Tauri).


Suivez les trois étoiles de la ceinture vers le haut et vers la droite et vous rencontrerez l'étoile de couleur rouge vif Aldebaran qui marque l'œil rouge de la constellation du Taureau alors qu'il descend sur Orion.


Suivez maintenant les trois étoiles de la ceinture vers le bas et vers la gauche et vous rencontrerez Sirius, l'étoile la plus brillante du ciel nocturne. Sirius est d'une couleur bleu / blanc éblouissante et surpasse toutes les autres étoiles. Sa luminosité est due au fait qu'elle est l'une des étoiles les plus proches de la Terre à environ huit années-lumière. Elle fait également environ deux fois la taille du Soleil mais est 25 fois plus lumineuse. Sirius fait partie de la constellation de Canis Major (dite également « le grand chien ») et est donc souvent appelé « l'étoile du chien » car elle suit docilement derrière son maître Orion.


Vue de l'alignement de l'astérique d'Orion avec Canis Major et Taurus (dessin) :

Vue téléscopique du même alignement :


Orion est une des constellations qui a été les plus représentées dans les mythes des anciennes civilisations qui l’ont tracée sous des formes et des images différentes ; elle est peut-être la plus connue et la plus vénérée. Les Sumériens y voyaient un mouton. En Chine, Orion est l'une des 28 Xiu (宿) du Zodiaque chinois traditionnel et est connue sous le nom de Shen (參), ce qui signifie littéralement « trois », peut-être en référence aux trois étoiles de la ceinture. Dans la mythologie grecque, la constellation d’Orion représentait un géant réputé pour sa beauté et sa violence. La légende raconte qu'il fut transformé en un amas d'étoiles par Zeus, donnant son nom à la célèbre constellation d'Orion.


Représentation de la constellation d'Orion en chasseur dans la mythologie grecque :


Les Égyptiens, quant à eux, la considéraient comme une offrande à Osiris, dieu de la Mort et de l'outre-monde.

La théorie de la corrélation d’Orion


La « théorie de corrélation d’Orion » proposée par Robert Bauval et Adrian Gilbert en 1994 décrit une coïncidence parfaite entre les positions mutuelles des trois étoiles de la ceinture d’Orion (Alnitak, Alnilam et Mintaka également nommées δ à l'ouest, ε au centre et ζ à l'est) et celles des principales pyramides de Gizeh (Kheops, Khéprhen et Mykérinos), de sorte que ces dernières représentent la reproduction monumentale sur le terrain de cet astérisme si caractéristique.


Les auteurs constatent également avec l’aide d’un logiciel astronomique (skyglob) que le conduit sud de la chambre du roi, de pente 45°, pointe sur le Baudrier, au moment où Orion est au plus haut sur le méridien, tandis que le conduit nord pointe lui vers l’étoile polaire de l’époque (alpha Draconis), et le conduit sud de la chambre de la reine (39°) pointe sur l’étoile Sirius (alpha Canis Majoris). Grâce à des ordinateurs plus modernes, ils affinent en cela les données déjà avancées par Virginia Trimble et Mary Bruck de l’université d’Edimbourg en 1964.


Représentation de l'intérieur de la pyramide de Khéops pointant vers les étoiles Alnitak, Alpha et Sirius :


Les vérifications et contre-expertises de la théorie de la constellation d’Orion

Dans son étude intitulée « Une analyse astronomique quantitative de la théorie de corrélation d’Orion » parue en 2011, le chercheur Vincenzo Orofino du département de physique de l’université de Salento en Italie soumet la théorie de Robert Bauval à certaines vérifications astronomiques et astrophysiques quantitatives, afin d’évaluer sa compatibilité avec les résultats de l’astrométrie à l’œil nu et de la photométrie.


Selon les analyses de Vincenzo Orofino, il est possible de conclure que la théorie de la corrélation d’Orion est plausible.


Il se concentre tout particulièrement sur la corrélation linéaire entre la hauteur des pyramides et la luminosité actuelle des étoiles de la ceinture d’Orion.


Pour comparer les positions des pyramides de Gizeh avec celles des étoiles de la ceinture d’Orion, Vincenzo Orofino reproduit une carte stellaire de cette région du ciel redimensionnée (facteur d’échelle de 0,003 °/m) et tournée (en rotation dans le sens inverse des aiguilles d’une montre de 195,3°) pour enfin être superposée sur la carte topographique de la nécropole de Gizeh, comme le montre la figure ci-dessous.


Par souci de simplicité, l’auteur a utilisé un tableau d’étoiles modernes, puisque les mouvements appropriés des étoiles de la ceinture d’Orion sont si faibles que leurs effets sur les coordonnées stellaires à l’époque des pyramides sont négligeables. En fait, en utilisant la routine de précession de la bibliothèque astronomique Starlink (disponible à http://fuse.pha.jhu.edu/support/tools/precess.htm) couplée avec les données SIMBAD des trois étoiles, il est possible de constater que la séparation angulaire entre Alnilam et Mintaka a diminué de seulement 3 " entre 2 500 avant Jésus-Christ et aujourd’hui (soit encore moins que la puissance de résolution de l’œil humain), tandis que la distance angulaire entre les deux autres couples d’étoiles a subi une variation encore plus faible. Cette valeur est inférieure à la puissance de résolution de l’œil humain.


Toute mesure de la position stellaire (astrométrie), effectuée avec un œil sans aide, ne peut jamais avoir une incertitude inférieure à la puissance de résolution de l’œil humain, et en général la première est beaucoup plus grande que la seconde. Par conséquent, les erreurs commises par les constructeurs des pyramides dans le positionnement de ces monuments, en supposant qu’ils voulaient vraiment représenter l’astérisme de la ceinture d’Orion, relèvent de la gamme d’incertitude des positions stellaires connues à l’époque.


En d’autres termes, les positions des principales pyramides de la plaine de Gizeh correspondent bien à celles des étoiles de la ceinture d’Orion dans la marge d’erreur des mesures astrométriques de cette époque.

Figure de superposition entre la position des étoiles de la ceinture d'Orion et les pyramides de Gizeh :


La figure ci-dessus établit une comparaison entre les positions des étoiles de la ceinture d’Orion (points rouges) et celles des sommets des pyramides correspondantes. La carte des étoiles (échelle en rouge) a été superposée à la carte topographique de la nécropole de Gizeh (échelle en noir avec la grille de coordonnées connexe en gris - après Wakefield Sault, 2008). Les croix représentent les barres d’erreur sur les positions stellaires et indiquent l’incertitude minimale, égale à 3', en raison de la puissance de résolution de l’œil humain dans des conditions d’observation optimales.

Controverses et contre-expertises scientifiques


Néanmoins, à l’exception des étoiles de la ceinture d’Orion et des pyramides de Gizeh, il n’existerait aucune autre correspondance entre d'autres étoiles et les pyramides, comme Robert Bauval a pu essayer de le démontrer.


Cela est vrai en particulier pour l’étoile Saiph qui est plus de 22° loin du point céleste en relation supposée avec la pyramide d’Abou Roash, tandis que Bellatrix est à environ 12° du point céleste correspondrait à la pyramide de Zawiyet el Aryan.


En d’autres termes, contrairement à ce que rapportent Bauval et Gilbert (1994), la corrélation ne serait valable que pour la corrélation entre la ceinture d’Orion et les pyramides de Gizeh.


Conclusion


De façon tout à fait extraordinaire, il ne fait nul doute que l'alignement quasi-parfait des pyramides de Gizeh sur les trois astres centraux de la constellation d’Orion est une observation avérée.


Cette observation doit faire évoluer notre regard sur l’Egypte ancienne. Considérons ces hommes des temps anciens à la hauteur de ce qu’ils ont réalisé car il semble bien que les pyramides de Gizeh aient été consciemment bâties en parfait miroir des astres lumineux d’Orion.

1 Comment


adzo melk
adzo melk
Aug 12, 2024

Les pyramides de Gizeh ont chacune été construite sur des collines du plateau pour économiser du travail (23% pour Khéops), pas en fonction d'étoiles : https://hal.science/hal-00319586/document

Les conduits Nord et Sud de la chambre de la reine ont une pente identique, aucun rapport avec les étoiles. Leur géométrie est fait pour déboucher à la même altimétrie (pente identique pour la chambre de la reine située au milieu, pente pratique de 1/1 pour le conduit Sud de la chambre du roi et pente différente arrivant au même niveau pour le conduit Nord). https://fr.wikipedia.org/wiki/Pyramide_de_Kh%C3%A9ops#/media/Fichier:Kheops-maths2.svg

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