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Mystère sous la Pyramide de Khafre : Un Complexe Souterrain Révélé par le Radar

  • Photo du rédacteur: Maîtriser Ses Pensées
    Maîtriser Ses Pensées
  • 22 mars
  • 4 min de lecture

En 2022, Corrado Malanga (Université de Pise) et Filippo Biondi (Université de Strathclyde) publient des résultats évalués par les pairs, utilisant la technologie du radar à synthèse d’ouverture (SAR), révélant des structures internes inédites dans la Grande Pyramide de Khéops. En 2024, ils étendent leurs recherches à la pyramide de Khafre, et les résultats bouleversent littéralement le champ de l’archéologie conventionnelle. Cet article vise à présenter, dans une approche rigoureuse et scientifique, le contenu et les implications de ces découvertes, et à interroger leur portée vis-à-vis du paradigme actuel de l’égyptologie.


Depuis plus d’un siècle, la communauté archéologique considère les pyramides d’Égypte comme des monuments funéraires, témoins d’une civilisation brillante, mais limitée à ses propres outils et à une organisation sociale hiérarchisée. Cependant, les avancées technologiques récentes en télédétection et en exploration sous-terraine permettent aujourd’hui de réinterroger certains fondements de cette lecture historique. Les travaux de Malanga et Biondi s’inscrivent dans ce nouveau tournant, ouvrant la voie à une archéologie augmentée par la science de pointe.


Méthodologie : Radar à synthèse d’ouverture et traitement phononique

Le radar à synthèse d'ouverture (SAR) est une technologie initialement développée à des fins militaires et satellitaires. Il permet de générer des images 2D ou 3D de l’intérieur de structures opaques, même en grande profondeur. Les chercheurs ont combiné cette technologie avec un logiciel de traitement innovant, traduisant les ondes radar en informations phononiques. Cette approche multidimensionnelle, baptisée cartographie phononique, permet de reconstituer la géométrie et la nature des matériaux d’après leur réponse sonore simulée à des stimuli vibratoires.

Cette méthodologie, couplée à des relevés radar multi-angles effectués par drone et par satellite, a permis d’obtenir une cartographie interne d’une précision inégalée de la pyramide de Khafre et de son substrat rocheux.


Résultats de l’analyse

Les chercheurs ont détecté cinq structures majeures situées à proximité de la base de la pyramide, chacune constituée de cinq niveaux horizontaux, reliés par des toits inclinés et des passages rectilignes. Ces structures sont clairement artificielles : leurs angles droits, leur symétrie et leur disposition excluent une origine naturelle.

Sous ces structures, cinq puits cylindriques, d’environ 8 à 10 mètres de diamètre, descendent jusqu'à 648 mètres de profondeur selon les estimations. Ces cylindres sont creux, avec des parois internes polygonales taillées en spirale, suggérant des descentes organisées, peut-être même fonctionnelles, dans un but que l’on ignore encore.

Les cinq descentes convergent vers deux structures cubiques d’environ 80 mètres de côté chacune. Ces volumes massifs semblent être creux, formés d’une combinaison de chambres internes et de couloirs circulants, suggérant une possible fonction de stockage, de traitement ou de transformation d’énergie ou de matériaux.

L’ensemble de ces structures est connecté par un réseau géométrique de tunnels et de galeries s’étendant sur plus de deux kilomètres sous le plateau de Gizeh, connectant la pyramide de Khafre à celles de Khéops et de Mykérinos.


Discussion : Implications archéologiques et historiques

Les pyramides égyptiennes sont officiellement décrites comme des tombeaux. Or, les découvertes de Malanga et Biondi remettent en question ce dogme. Il ne s’agit pas de simples cavités aléatoires, mais d’un véritable complexe technologique enterré, conçu avec précision et selon une logique encore inconnue.

La construction de puits de plus de 600 mètres de profondeur, en spirale, nécessite des compétences géologiques, mathématiques, architecturales et peut-être même hydrauliques, que l’on n’attribue pas aux Égyptiens de l’Ancien Empire. À cela s’ajoutent les liens entre la pyramide et les constantes universelles (nombre d’or, pi, vitesse de la lumière), déjà relevés par des chercheurs antérieurs.

Les formes, les couloirs inclinés, les chambres résonantes détectées font écho aux hypothèses d’une technologie ancienne liée à l’acoustique, l’énergie, voire à la manipulation des matériaux. Si ce complexe avait une fonction autre que funéraire, l’ensemble de l’égyptologie devrait être révisé.


Controverse et réactions de la communauté scientifique

Les premiers retours officiels sont prudents, voire sceptiques. Plusieurs égyptologues critiquent le manque d’accès à la base de données radar complète et soulèvent des interrogations méthodologiques. Cependant, la publication dans des journaux évalués par les pairs donne une crédibilité certaine aux travaux.

Les défenseurs d’une archéologie non conventionnelle y voient une validation de thèses longtemps moquées. Certains comparent déjà le complexe souterrain de Gizeh à une "centrale énergétique antique" ou à une mémoire enfouie d’une civilisation précédente.


Perspectives futures

Une exploration physique de ces structures est envisagée via des forages limités ou des sondes robotiques. L’accès physique reste limité par la réglementation égyptienne très stricte.

Ce projet appelle à une collaboration entre géologues, ingénieurs, physiciens, acousticiens, et historiens, pour tenter de percer le sens et la fonction de ces structures. Une telle démarche pourrait redéfinir les frontières entre science dure et humanités.


Conclusion

La découverte de structures souterraines massives et organisées sous la pyramide de Khafre, révélée par radar et modélisation phononique, pourrait bien marquer un tournant dans l’histoire de l’archéologie égyptienne. Ce que l’on considérait comme des tombeaux pourrait avoir été les vestiges d’une technologie oubliée. Plus que jamais, le dialogue entre science, mythe et histoire doit s’intensifier pour redonner aux pierres leur voix, et aux pyramides, leur réel mystère.

 
 
 

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